Si le Pixel 6a de Google date de 2022, son prix a très largement baissé, tombant bien souvent aux alentours de 350 €. Un tarif qui propulse le smartphone face à des modèles de milieu de gamme, tel le Galaxy A34 5G de Samsung, commercialisé depuis le premier semestre 2023. Vaut-il mieux s'orienter vers le plus âgé des deux ou se laisser tenter par le terminal du coréen ? La réponse au bout de ce duel de smartphones sous Android dédié à ceux qui cherchent le meilleur rapport qualité/ (petit-)prix du moment.
Note
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Sous-notes |
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Ergonomie et design
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Écran
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Performances
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Photo
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Autonomie
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Note
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| Poids | 178 g | Poids | 199 g |
| Type d'étanchéité | IP67 | Type d'étanchéité | IP67 |
| Carte mémoire | Non | Carte mémoire | Oui |
| Connectique | USB-C | Connectique | USB-C |
| Dimensions | 152.2 x 71.8 x 8.9 mm | Dimensions | 161.3 x 78.1 x 8.2 mm |
| Part de l’écran en surface | 82.59 % | Part de l’écran en surface | 85.22 % |
| Capteur d’empreintes digitales | Oui | Capteur d’empreintes digitales | Oui |
| Charge par induction | Non | Charge par induction | Non |
| Antichoc | Non | Antichoc | Non |
Deux styles pour deux smartphones abordables. Le Pixel 6a profite du "style" Google, avec sa barre dorsale accueillant son bloc photo, tandis que le Galaxy A34 5G profite d'un design hérité de la série Galaxy S23, avec ses modules photo intégrés directement à sa coque.
Le Google Pixel 6a © Les Numériques
Dans le détail, le Pixel 6a affiche des dimensions somme toute compactes (152,2 x 71,8 x 8,9 mm) pour un poids limité (178 grammes). Comme le Galaxy A 34, il se contente d'un port USB-C (sans prise mini-jack), et abrite un lecteur d'empreintes digitales sous son écran ; tous les deux proposent en outre une certification IP67 qui garantit leur résistance à l'eau. L'écran 6,1 pouces du Pixel 6a occupe 82,9 % de sa façade.
Le Samsung Galaxy A34 5G © Les Numériques
La dalle du Galaxy A34 5G en occupe davantage (84,9 %), mais dévoile une encoche en forme de goutte d'eau qui manque un peu de modernité, surtout face au poinçon du Pixel 6a. Le smartphone de Samsung est également un peu plus grand que son concurrent, et c'est logique : il vise moins la compacité, avec son écran de 6,6 pouces, et mesure donc 161,3 x 78,1 x 8,2 mm, pour 199 grammes. Pas vraiment léger donc, ce smartphone a le mérite d'inclure un port microSD, et deux slots pour cartes nano-SIM, là où le Pixel 6a n'en compte qu'un (mais il est compatible eSIM). C'est ce petit bonus dédié à son stockage qui lui permet de prendre l'avantage sur le Pixel, mais d'un tout petit cheveu !
| Diagonale d'écran | 6.1 pouces | Diagonale d'écran | 6.6 pouces |
| Définition d'écran | 2400 x 1080 px | Définition d'écran | 1080 x 2340 px |
| Type d’écran | OLED | Type d’écran | Amoled |
| Résolution | 429 ppp | Résolution | 390 ppp |
| Nos mesures Labo | Nos mesures Labo | ||
| Delta E | 1.8 | Delta E | 2.1 |
| Température des couleurs | 6923 Kelvins | Température des couleurs | 6747 Kelvins |
| Taux de contraste | 5000 :1 | Taux de contraste | 5000 :1 |
| Luminosité maximale | 498 cd/m² | Luminosité maximale | 1226 cd/m² |
| Luminosité minimale | 2.1 cd/m² | Luminosité minimale | 1.8 cd/m² |
| Retard tactile | 85 ms | Retard tactile | 51 ms |
| Temps de rémanence | 0 ms | Temps de rémanence | 0 ms |
| Réflectance | 47 % | Réflectance | 48.27 % |
La différence est bien plus marquée entre les deux smartphones lorsqu'il s'agit d'affichage. Le Pixel 6a est loin de démériter, avec son écran de 6,1 pouces Oled, affichant 1080 x 2400 pixels et lui conférant une résolution de 429 ppp. Il présente une calibration satisfaisante, concédant de très rares dérives de couleurs (dE de 1,8) et des couleurs pas trop froides (6923 K) une fois le mode "Couleurs naturelles" sélectionné. Mais on regrette un taux de rafraîchissement limité à 60 Hz seulement, et une luminosité maximale qui plafonne à 492 cd/m².
À l'opposé, le Galaxy A34 5G de Samsung, malgré le manque de modernité de son encoche, s'inscrit davantage dans l'air du temps. Sa luminosité maximale pointe à 1226 cd/m², son taux de rafraîchissement varie (il ne s'agit pas d'une dalle LTPO) jusqu'à 120 Hz, et cette dalle Amoled est elle aussi bien calibrée, en mode "Naturel". Nous avons relevé un dE de 2,1, très convenable, et une température des couleurs de 6747 K, encore plus proche de la valeur idéale de 6500 K. Le grand écran du Galaxy A34 remporte donc sans conteste cette manche.
L'écran du Galaxy A34 5G © Les Numériques
| Puce mobile | Google Tensor (5 nm) | Puce mobile | MediaTek Dimensity 1080 |
| Processeur | Cortex-X1, Cortex-A76, Cortex-A55 - 2.8 GHz | Processeur | Cortex-A78 - 2.6 GHz |
| Nombre de cœurs | 8 | Nombre de cœurs | 8 |
| GPU intégré (iGPU) | Mali-G78 MP20 | GPU intégré (iGPU) | Mali G68 MC4 |
| Mémoire vive (RAM) | 6 Go | Mémoire vive (RAM) | 6 Go |
| Nos mesures Labo | Nos mesures Labo | ||
| Indice multi-tâche | 91 | Indice multi-tâche | 80 |
| Indice jeu | 45 | Indice jeu | 41 |
| Débit d'image moyen | 61 i/s | Débit d'image moyen | 56 i/s |
| Indice global | 76 | Indice global | 67 |
Les deux smartphones se distinguent sur le terrain de la performance. Ils s'appuient en effet sur des configurations bien différentes, puisque quand le modèle de Google s'équipe de sa puce Tensor (première génération) maison, celui de Samsung opte pour le chipset Dimensity 1080 de MediaTek. Tous deux profitent de 6 Go de mémoire vive pour l'accompagner.
© Les Numériques
Pas de suspense ici : le Pixel 6a rafle la mise. Son SoC se montre un peu plus véloce sur le terrain du multitâche, quoique le smartphone de Samsung se montre lui aussi très fluide au quotidien. La différence est du même ordre en jeu : le Pixel est capable d'afficher une moyenne de 61 i/s, avec une petite chauffe en prime, contre 55 i/s pour le Galaxy A34, qui se montre légèrement moins stable sur la durée. Dans l'ensemble, les deux smartphones sont néanmoins capables de faire tourner une large gamme de jeux, si on excepte les plus exigeants en termes de graphismes.
| Captation vidéo | 4K | Captation vidéo | 4K |
| Module Photo arrière 1 | 12.2 Mpx, grand-angle, f/1,7 | Module Photo arrière 1 | 48 Mpx, grand-angle, f/1,8 |
| Module Photo arrière 2 | 12 Mpx, ultra grand-angle, f/2,2 | Module Photo arrière 2 | 8 Mpx, ultra grand-angle, f/2.2 |
| Module Photo arrière 3 | 5 Mpx, macro, f/2.4 |
Souvent salué pour la qualité du traitement apporté aux photos de ses smartphones, Google ne fait pas du Pixel 6a une exception. Avec ses deux capteurs de 12 mégapixels chacun, l'un avec un grand-angle (équivalent 27 mm, f/1,7) et l'autre d'un ultra grand-angle (équivalent 17 mm, f/2,2), le mobile produit, en pleine lumière, des clichés très détaillés, parvenant à restituer efficacement les textures et les contours des petits éléments. Cela vaut pour le module principal comme pour l'ultra grand-angle. Le Galaxy A34 5G, sans démériter pour autant, ne parvient pas à atteindre le même piqué, malgré l'emploi d'un capteur principal de 48 Mpx, qui livre des images de 12 Mpx grâce à la magie du pixel-binning. Il a toutefois le mérite de profiter d'un traitement assez doux et de livrer des couleurs vives, qui flattent aisément l'œil. Côté ultra grand-angle, le Galaxy A34 5G se contente d'un capteur de 8 Mpx, ce qui justifie en partie le moindre piqué de ses images.
Le Google Pixel 6a en haut et le Samsung Galaxy A34 5G en bas. © Les Numériques
De nuit, l'écart est tout aussi perceptible. Si les images produites par le Pixel 6a restent perfectibles, le bruit numérique apparaissant et des détails se trouvant gommés, plus encore à l'ultra grand-angle qu'au grand-angle, il tient sans peine la dragée haute au Galaxy A34, dont les résultats sont bien plus brouillons.
Ajoutons enfin que les deux smartphones autorisent le tournage de vidéos jusqu'en 4K, mais que seul le Pixel 6a bénéficie d'une stabilisation optique en vidéo.
| Capacité de la batterie | 4410 mAh | Capacité de la batterie | 5000 mAh |
| Nos mesures Labo | Nos mesures Labo | ||
| Autonomie mesurée | 16.12 heure(s) | Autonomie mesurée | 16 heure(s) |
| Temps de charge | 107 minutes | Temps de charge | 84 minutes |
Ni Samsung ni Google ne sont des ambassadeurs de la charge rapide. Toutefois, le Galaxy A34 5G prend en charge une puissance de 25 W, là où le Pixel 6a se contente de 18 W : malgré son accumulateur plus conséquent (5000 mAh, quand la batterie du Pixel n'affiche "que" 4410 mAh), il peut être rechargé en 1 h 24 min, contre 1 h 37 min pour le Pixel. Précisons ici qu'aucun des deux smartphones ne propose de charge sans-fil.
© Les Numériques
Le Galaxy A34 5G a le mérite d'offrir davantage d'endurance également. Si le Pixel 6a ne démérite pas, avec 1 h 12 min mesurées à l'aide de notre protocole viSer, et tient sans problème une journée d'utilisation, le smartphone de Samsung grappille deux heures à son concurrent, atteignant 18 h 15 min. Avantage donc à Samsung.
Malgré les différences de format et l'année qui les sépare, ce duel met en lumière la proximité du Pixel 6a et du Galaxy A34. Le modèle de Google profite d'un écran correct, de performances solides pour sa catégorie, d'une autonomie convenable et, surtout, d'un volet photo très convaincant. C'est d'ailleurs grâce à l'homogénéité de sa prestation, au sein de laquelle sa proposition photo se distingue, que le smartphone américain remporte le combat. Néanmoins, il s'agit d'une victoire serrée, le Galaxy A34 5G arborant un afficheur plus soigné et proposant une meilleure autonomie. Les deux terminaux restent donc à conseiller, le Pixel 6a pour ceux qui privilégient la compacité et la capture d'images, et le Galaxy A34 5G, pour ceux qui souhaitent un grand afficheur, une bonne autonomie et une expérience globale efficace... avec la promesse de quatre années de mises à jour logicielles à compter de 2023.
GAGNANT
Le Pixel 6a de Google ne démérite pas comparé aux Pixel 6 et 6 Pro. Ce smartphone, qui en constitue la version “abordable”, convainc par des atouts indéniables : écran de bonne qualité, performances plus que satisfaisantes et volet photo très maîtrisé. Il a également le mérite d'être certifié IP67, empruntant cette caractéristique aux terminaux haut de gamme. Manquent à l'appel une charge un peu plus rapide, une luminosité d'écran plus élevée et un taux de rafraîchissement plus généreux. Mais à son tarif de lancement, peu — voire aucun smartphone — parviennent à ce jour à faire aussi bien, avec l'indispensable garantie d'assurer un suivi logiciel longue durée.
Le Galaxy A34 est un smartphone bien fini et efficace. Sa dalle Amoled très lumineuse profite de l’expertise de Samsung en la matière, et se révèle très agréable à utiliser. Sans atteindre des records, le SoC sélectionné permet de proposer une expérience fluide en multitâche et de jouer dans des conditions raisonnables. Mais contrairement à son grand frère (le Galaxy A54), il montre rapidement ses limites en photo. Ceci dit, et malgré une concurrence très solide, l'expérience générale en fait toujours un modèle très recommandable.
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